Ma séroconversion
Le vécu de Paul est typique des hommes qui, vers la moitié des années 1980, vont attendre de se tester.  Il n’était pas inhabituel de rencontrer des couples séro-divergent.
 Cette situation créera le mythe des « tops », moins à risque de séroconversion puisqu’il semble plus fréquent pour les « bottoms » d’être frappés par le VIH.  Or à l’époque, les risques d’infections transmissibles sexuellement (ITS) étant élevés, la plupart des gais pratiquant des activités sexuelles dites passives allaient régulièrement chez le médecin pour se faire dépister.  La pratique courante était de faire un test de dépistage deux fois par année.